Dites bonjour au cyan, au magenta, au jaune et noir, les couleurs utilisées dans l’impression en quadrichromie. On les appelle aussi impression CMJN si vous vous sentez d’humeur fantaisiste. En général, nous n’y prêtons pas attention, mais c’est en fait la norme de l’industrie pour l’impression couleur, même pour certains de nos panneaux et étiquettes. Mais n’ayez crainte, cet article lui donnera un éclat bien mérité et vous guidera à travers tous les éléments importants. Voyons comment tout cela fonctionne !

Qu’est-ce que l’impression en quadrichromie ?

L’impression en quadrichromie utilise quatre couleurs d’encre – cyan (C), magenta (M), jaune (J) et noir (N) – pour créer un large spectre de couleurs. Cette méthode est également connue sous le nom d’impression CMJN, du nom des premières lettres des quatre couleurs utilisées.

En termes simples, le cyan est une nuance entre le bleu et le vert (bleu-vert), tandis que le magenta est une nuance entre le violet et le rouge (violet-rouge). Le jaune est assez évident ; il suffit de penser à une banane.

En superposant toutes ces encres dans des proportions variables, les imprimantes peuvent produire presque toutes les couleurs imaginables. Allez, pensez à une couleur. Bip ! Elle vient d’être imprimée.

Par exemple, le marron peut être une combinaison de 50 % de magenta, 100 % de jaune et 40 % de noir. Ces pourcentages représentent la force ou l’intensité de chaque couleur et peuvent varier en fonction de la nuance spécifique.

Le procédé d’impression en quadrichromie

Examinons chaque étape du processus d’impression en quadrichromie. Gardez à l’esprit que nous nous concentrons ici sur l’impression numérique et non sur la méthode d’impression offset. Pour vous donner une idée rapide, la méthode offset utilise des plaques gravées pour chaque couleur afin de transférer l’encre sur le matériau. Elle est idéale pour les gros tirages comme les journaux et les magazines. L’impression numérique évite le recours aux plaques en échange d’une application plus directe qui fonctionne comme suit :

Étape 1 : préparation de l’image

Le processus commence par l’image numérique ou le dessin que vous souhaitez imprimer. Des résolutions plus élevées donnent des résultats plus nets et plus détaillés. Une fois que vous avez appuyé sur « Imprimer », cette image est traitée et divisée en quatre canaux de couleur différents : cyan, magenta, jaune et noir.

En décomposant l’image de cette manière, l’imprimeur sait exactement quelle quantité de chaque couleur utiliser dans chaque partie de l’image. Un peu comme suivre une recette détaillée pour obtenir le plat parfait.

Par exemple, une photo avec un ciel bleu vif montrera beaucoup de cyan dans le canal cyan et moins dans les canaux magenta et jaune. En revanche, une pomme rouge aura plus de couleur dans les canaux magenta et jaune et moins dans le cyan.

Étape 2 : l’Impression

C’est là que la magie opère. L’imprimeur dépose chaque couleur d’encre une par une, dans un ordre précis. Imaginez que vous peignez un tableau en couches : vous commencez par les couleurs de base et ajoutez progressivement plus de détails. Dans l’impression CMJN, le cyan, le magenta et le jaune sont généralement imprimés dans cet ordre, le noir étant ajouté en dernier ou en premier. Comme les encres sont semi-transparentes, elles peuvent se mélanger et former de nouvelles couleurs lorsqu’elles sont superposées.

Ainsi, si vous imaginez une simple photo d’un coucher de soleil, l’imprimante dépose d’abord l’encre cyan pour créer des tons froids dans le ciel. Ensuite, du magenta est appliqué pour faire ressortir les teintes chaudes et rosées. Ensuite, du jaune est ajouté pour mettre en valeur l’éclat doré du soleil. Enfin, du noir est utilisé pour ajouter de la profondeur et du contraste.

Étape 3 : Séchage

Une fois les encres appliquées, elles doivent sécher correctement pour que les couleurs se fixent bien et ne bave pas. Le temps de séchage peut varier en fonction du support sur lequel vous imprimez. Par exemple, l’encre sur papier sèche généralement plus vite que sur du plastique. En effet, le papier absorbe rapidement l’encre, tandis que le plastique la laisse reposer et prend son temps pour sécher. Heureusement, il existe des méthodes comme le chauffage et le séchage UV pour accélérer le processus.

Add some color to your installations!

Maintenant que nous avons parcouru chaque étape du processus – du C au M, au Y et au K – vous vous sentez peut-être un peu plus à l’aise avec cette technologie. Mais saviez-vous que nous utilisons cette même méthode pour un certain nombre de nos produits, notamment le plastique imprimé et l’aluminium imprimé ? Que vous souhaitiez vous conformer aux réglementations ou attirer l’attention sur votre installation, nous avons ce qu’il vous faut.

Attention : lorsque vous téléchargez un fichier sur notre site Web, les couleurs peuvent légèrement changer car elles sont temporairement converties en RVB, le système de couleurs des médias numériques. Le fichier est finalement décomposé en CMJN pour l’impression, mais cette conversion temporaire peut entraîner des changements de couleurs mineurs. Si subtils que vous ne les remarquerez probablement même pas ! Cependant, si c’est super important, vous pouvez toujours nous envoyer votre fichier par e-mail et nous imprimerons directement à partir du format CMJN d’origine.

Découvrez notre gamme sur notre site internet !

Retrouvez nos précédents articles :

3 erreurs d’étiquetage courantes (et comment les éviter)

Gaines thermorétractables – Pourquoi rétrécissent-elles exactement ?

C’est bientôt l’été: Un petit coup d’oeil sur les expériences sur lesquelles nous travaillions!